À Bavay, la coiffeuse Anaïs Louguet déménage pour devenir propriétaire de son salon

À Bavay, la coiffeuse Anaïs Louguet déménage pour devenir propriétaire de son salon

Anaïs Louguet est une coiffeuse réputée à Bavay et ce, depuis de nombreuses années. Elle a fait ses armes auprès de l’enseigne Camille Albane avant de rentrer au salon Etienne coiffure en 2012, du nom du coiffeur bavaisien qui a pris sa retraite en 2016. À l’époque, Anaïs s’est vu proposer à 22 ans la reprise du salon de coiffure. « Je risquai d’être licenciée, j’ai réfléchi et racheté le fonds de commerce, conseillée par mes parents qui m’ont expliqué que c’était une belle opportunité ! », explique-t-elle.

Aujourd’hui Anaïs a fait un pas de plus en achetant les locaux de l’ancienne agence immobilière Avenir situés juste en face du salon, rue Pierre-Mathieu. « Je n’étais propriétaire que du fonds de commerce et j’avais le désir d’avoir mon propre salon, je ne voulais pas racheter les murs car il y avait beaucoup trop de travaux à faire… Quand l’agence Avenir a elle aussi déménagé (en traversant la rue), je suis tout de suite venue repérer les lieux et ça a été un vrai coup de cœur ! Je m’y voyais et je savais déjà ce que je voulais y faire », raconte-t-elle.

Un salon à l’ambiance cosy et chic.
Un salon à l’ambiance cosy et chic.

Une affaire de patience

Ceci dit, le bail courant toujours pour le salon qu’elle occupait, l’achat ne pouvait pas se faire de suite. Deux ans plus tard, le local en question est toujours disponible à la vente, et le bail du salon arrive à son terme en 2025 (d’ailleurs celui-ci est en vente, avis aux amateurs). Anaïs y voit un signe. « C’est comme si ces lieux m’avaient attendue… », glisse-t-elle.

La façade du nouveau salon.
La façade du nouveau salon.

Le 11 avril, elle obtient les clés et engage des travaux. Façade, vitrine, enduit, peinture, changement de mobilier pour donner à son salon de coiffure une atmosphère chic et chaleureuse… C’est un nouveau départ, et un rêve qui se réalise pour Anaïs Louguet qui est enfin propriétaire. « Maintenant c’est chez moi, et non plus chez Etienne, car oui on ne gomme pas 36 ans de métier comme ça, Etienne reste forcément dans l’esprit des Bavaisiens », appuie-t-elle. Annabelle et Laura, les employées du salon, ont suivi Anaïs dans cette nouvelle aventure.

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