Bavay : Prison ferme pour la «bande de jeunes»

Pendant un mois, en janvier et février derniers, l’ancienne cité gallo-romaine a connu une vague de cambriolages. Le «périple» de cinq jeunes gens s’était achevé par l’agression d’une policière.

De 3 à 12 mois de prison ferme. Le tribunal d’Avesnes a montré, mercredi 26 mai, que mises à l’épreuve et contrôles judiciaires n’avaient rien d’une formalité, ce qui ne paraissait pas évident à la lecture du dossier impliquant cinq jeunes originaires de Bavay. Tous comparaissaient pour une série de vols commis à Bavay du 11 janvier au 14 février 2010 avec en épilogue des faits de violence sur une dame, fonctionnaire de police en civil.
Mercredi, deux seuls étaient présents : Julien Lamant, 18 ans, et Alan Buridon, 20 ans. Thibault Souvembrie, 18 ans, Gaetan Pointdavoine, 21 ans et Jordan Baras, 18 ans, manquaient à l’appel.

C’est le 11 janvier que tout commence. Ce soir-là, G. Pointdavoine et T. Souvembrie entrent par effraction dans une habitation pour y dérober un téléviseur. Le 23 janvier, un collectionneur de motos anciennes est la victime d’une partie de la bande. Deux motos disparaissent. Une seule sera retrouvée au terme de l’enquête, mais avec des dégâts. Quelques jours plus tard, une porte de garage est dégondée, mais la tentative tourne court puisque le garage ne donne pas accès à l’habitation mitoyenne.

Le 13 février, c’est le matériel informatique du collège Notre-Dame qui disparaît. La liste pourrait sans doute continuer si le 14 février au soir, l’aventure n’avait pris un autre tournant. Ce soir-là, une dame et son fils quittent une soirée dans le centre-ville de Bavay lorsque la mère entend des cris. Fonctionnaire de police de métier, elle prend soin de laisser son fils en sécurité puis va porter secours à une jeune fille que son petit ami – Gaetan Pointdavoine – est en train de malmener. «J’ai fait mon devoir de fonctionnaire de police, mais aussi de citoyenne», raconte-t-elle mercredi au tribunal. Pointdavoine lui donne un grand coup au visage puis appelle Souvembrie. «Lorsqu’elle leur dit qu’elle est policière, les coups redoublent. Son fils a tout vu et est aujourd’hui traumatisé», explique Maître Lasson, avocat de la dame. Jetée au sol, elle souffre de plusieurs hématomes et des points de suture seront nécessaires.

Estelle Morlet

Lire la suite dans La Sambre du vendredi 28 mai 2010.

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